Quelques conseils aux graphistes qui débutent
Je discutais l'autre jour avec une amie graphiste et on se demandait d'où venait souvent ce bras de fer à devoir justifier ses tarifs pour les revoir à la baisse voir à que dalle. Bien, bien bien et si on essayait de voir d'où vient cette légende urbaine qui a piégé tous les graphistes en début de carrière.
Et bien il y en a plusieurs et en voici quelques unes !
"Si tu aimes ce que tu fais, t'as pas besoin d'être payé" : sous entendu que le boulot c'est chiant c'est bien pour ça qu'on te paie. Le graphiste est vu comme un artiste qui fait des jolis coloriages sur l'ordinateur et donc il a pas besoin qu'on le paie pour ça puisque c'est trop rigolo choupinou...
Finalement tu es artiste, c'est facile pour toi de créer donc pourquoi te payer si c'est facile. Sous entendu on te paie pour les trucs chiants et compliqués. Alors croyez moi avec certains clients c'est souvent le cas ! Mais on ne vous en veut pas...hein ?
On est pote, tu peux me faire un prix d 'ami . Oui alors en en fait on est tous pote de pote et très vite vous allez vous rendre compte que vous aurez de plus en plus d'amis qui vont vous demander de faire leur menu de noel, leur carte de voeux en word et changer la police de caractère dans leur powerpoint.
Si tu me fais ma com gratuitement, je te ferai de la pub et tu verras ça va te donner une super visibilité. Que j'attends encore....
Au début il faut travailler gratuitement pour se faire un nom. Oui et votre nom et votre renommée sera le fait que vous bossez gratuitement ! Croyez moi ça ne vous fera que de l'ombre et aucune renommée !
Il n'y a pas que les mythes qui fait que le graphiste au début court après ses deniers. Il y a le marchandage où pour se faire un nom, on laisse couler un peu et on dit "oh tu me paieras quand tu pourras" Bonne idée ! J'en parlerai à mon banquier !
Conclusion : soyez ferme et cadré. Un devis signé et une facture avec un versement d'acompte. Sinon vous n'aurez pas fini de compter vos heures de brief et de planches de propositions qui ne donneront pas suite faute de budget mais où vous y aurez laissé le vôtre.
Demandez à votre client si il négocie quand il va faire son plein d 'essence ou à la caisse d'un supermaché ou encore pour acheter ses vêtements. Nope ?
Je vous conseille l'illustration en BD où tout est très bien résumé sur le blog : http://monmacon.tumblr.com/page/2
Voila ce qui arriverait si on parlait à un maçon comme à un designer http://perdstontemps.ca/si-un-macon-etait-pris-pour-un-designer-ca-ressemblerait-a-ca/
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